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Fr Notes Utiles / Zonage

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Le terme "zonage" fait généralement référence au fait de limiter l'utilisation ou l'accès de certains supports et médias électroniques à une zone géographique définie. Le zonage délibéré a vu le jour sur DVD, et s'applique principalement aux films et jeux vidéo.

Cette pratique permet aux studios de contrôler les sorties et la distribution de leurs œuvres à l'international. Ils justifient celles-ci par le fait qu'il faut du temps pour traduire dans les différentes langues, passer le filtre de la censure, se conformer aux termes du copyright, et payer les différents distributeurs internationaux. Beaucoup considèrent cela comme une justification assez bancale à une époque où la distribution numérique instantanée est monnaie courante, et pointent du doigt le fait que cette pratique affecte aussi des lieux tels que le Royaume-Uni et l'Irlande, qui n'ont quasi-aucun besoin de traduction pour un film ou un jeu originaire des États-Unis.

Dans la plupart des pays, désactiver le zonage est considéré comme illégal, et une forme de contournement de la protection contre la copie. Cependant, dans certains pays, le zonage lui-même est considéré comme illégal, et une violation des accord de libre-échange ; Hong-Kong, l'Australie et la Nouvelle-Zélande imposent que les lecteurs DVD vendus sur leur territoire soient tous dézonés.

Cette pratique trouve ses racines dans les VHS et les Betamax ; bien qu'étant des formats analogiques, la vitesse d'enregistrement différait entre les régions NTSC et PAL pour s'adapter à leur format respectif de prises de courant, les rendant incompatibles avec les magnétoscopes d'autres régions, à moins de disposer d'un magnétoscope dézoné.


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    DVD et Blu-Rays 
Les lecteurs DVD furent les premiers Ă  utiliser un zonage gĂ©Ă©nralisĂ© et spĂ©cifique. Ceux-ci assignent un chiffre Ă  chaque rĂ©gion ; un DVD portant le numĂ©ro d'une rĂ©gion ne peut pas ĂŞtre lu par un lecteur portant le numĂ©ro d'une autre rĂ©gion.note  Le mĂŞme système est employĂ© pour les UMD et logiciels de la Play Station Portable.

Les codes de région existants sont :

  • 0 : Acune rĂ©gion, ou les rĂ©gion 1 Ă  6 ; ce code s'applique aux DVD pouvant ĂŞtre lus par les lecteurs de toutes les rĂ©gions, ou aux lecteurs pouvant lire les DVD de toutes les rĂ©gions.
  • 1 : Les États-Unis, le Canada, et les Bermudes.
  • 2 : L'Europe (sauf l'Ukraine et la BiĂ©lorussie), le Moyen-Orient, l'Afrique du Sud, l’Eswatini, le Lesotho, et le Japon.
  • 3 : L'Asie du Sud-Est et de l'Est (sauf la Chine, le Japon, et la CorĂ©e du Nord).
  • 4 : L'Australie, la Nouvelle-ZĂ©lande, la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e, et l'AmĂ©rique Latine (sauf la Guyane française).
  • 5 : L'Afrique (sauf l'Egypte, l'Afrique du Sud, le Lesotho, et l'Eswatini), l'Asie du Sud (dont l'Inde), l'Asie Centrale, la Russie, l'Ukraine, la BiĂ©lorussie, la Mongolie, et la CorĂ©e du Nord.
  • 6 : La Chine et Hong-Kong.
  • 7 : Code rĂ©servĂ© pour l'usage de la Motion Picture Association of America ; souvent utilisĂ© pour les copies de prĂ©-lancement destinĂ©es aux censeurs et aux critiques.
  • 8 : Code destinĂ© aux modes de transports tels que les avions et les navires de croisière, utilisĂ© pour les eaux et cieux internationaux, bien que beaucoup de ces transports utilisent simplement un lecteur de leur nation d'origine.
  • 9 : Une combinaison des huit codes, permettant aux DVD d'ĂŞtre lus par les lecteurs de toutes les rĂ©gions.

Le zonage fut sans surprise l'une des premières cibles de modifications illicites sur les lecteurs DVD. Dans certains pays, contrevenir au zonage est techniquement illégal, comme pour toute autre forme de Gestion des Droits Numériques. Dans d'autres, cela est légal, mais invalide la garantie de certains appareils. Dans quelques pays enfin, tels que l'Australie, la Nouvelle-Zélande, et Hong-Kong, le zonage des DVD est illégal, et tous les lecteurs DVD vendus se doivent d'être dézonés ou de permettre la désactivation du zonage. Dans d'autre pays, tels que la Suède, la Malaisie, et les Philippines, il est aisé de se procurer un lecteur DVD dézoné, à condition de spécifiquement demander à ce qu'il le soit, faute de quoi le lecteur sera un modèle zoné par défaut. Il est à noter que la plupart des lecteurs optiques des vieux ordinateurs sont dézonés, et peuvent ainsi lire des DVD de n'importe quelle région. Les lecteurs plus récents ne peuvent en revanche changer de région qu'un nombre limité de fois ; cela peut généralement être contourné via des patchs disponibles pour la plupart des lecteurs.

Les disques Blu Ray disposent de leur propres codes de régions, bien moins alambiqués :

  • A : L'AmĂ©rique, l'Asie de l'Est et du Sud-Est.
  • B : L'Europe, l'Afrique, et l'OcĂ©anie.
  • C : La Russie, le bloc eurasien, et le reste de l'Asie.

Il est Ă  noter que le zonage des Blu-Ray, lorsqu'il est effectiveent implĂ©mentĂ©note , n'est pas particulièrement bien implĂ©mentĂ© et sert principalement Ă  dĂ©courager les utilisateurs. Il est gĂ©nĂ©ralement possible de le contourner en appuyant Ă  rĂ©pĂ©tition sur le bouton "Menu Source" ; la plupart des lecteurs finissent Ă©ventuellement par afficher le menu, Ă  partir duquel il est possible de lancer le film normalement.

    Consoles de jeu 
La plupart des vieilles consoles de jeu vidéo sont naturellement zonées à cause des différents formats d'affichage des téléviseurs analogiques. Même à l'époque de la télévision numérique, cette pratique a perduré par simple tradition. La majorité des régions sont réparties entre les formats PAL (Europe, Océanie, Asie) et NTSC (Amérique, certains pays d'Asie), avec une subdivision supplémentaire du format NTSC pour les jeux vidéo entre l'Amérique, le Japon, la Chine et la Corée. Cependant, des méthodes de zonage supplémentaires ont existé depuis les années 1980, soi-disant pour empêcher le piratage, mais faisant dans les faits office de limitation supplémentaire. Les méthodes pour contrevenir à ces protections sont techniquement illégales dans certains pays, mais demeurent populaires afin de faciliter le jeu en import sur certaines consoles.
  • Nintendo furent les premiers Ă  mettre en place un zonage sur la NES en 1984, Ă  l'aide d'une puce nommĂ©e le 10NES. Bien qu'elle visait Ă  empĂŞcher le piratage et les poubelliciels en assurant que seuls les jeux certifiĂ©s par Nintendo pourraient fonctionner sur la machine, elle avait pour effet secondaire de zoner la console ; les versions amĂ©ricaines et europĂ©ennes avaient chacune une version lĂ©gèrement diffĂ©rente de la puce en question (et deux versions diffĂ©rentes existaient en Europe), empĂŞchant un jeu fonctionnant avec une version de fonctionner avec les autres, tandis que la version japonaise de la console ne disposait pas de la puce 10NES du tout. Il est Ă©galement Ă  noter que le port cartouche de la Famicom japonaise comportait moins de broches que la NES internationale, ainsi qu'un port d'expansion DB15 retirĂ© des versions occidentales, empĂŞchant les joueurs non-japonais d'utiliser les cartouches et pĂ©riphĂ©riques japonais. Un autre fait peu mentionnĂ© est que les manettes amĂ©ricaines sont Ă©trangement incompatibles avec les consoles europĂ©ennes, tandis que les manettes europĂ©ennes fonctionnent parfaitement sur les consoles amĂ©ricaines ; la thĂ©orie la plus probable est qu'une gaffe a eu lieu lorsque la console fut adaptĂ©e pour une frĂ©quence de 50Hz, mais Ă©tant donnĂ© que les accessoires japonais ne sont pas compatibles avec les consoles amĂ©ricaines, il n'est pas difficile d'assumer que le zonage pourrait Ă©galement ĂŞtre responsable. Cependant, un adaptateur existe dans plusieurs des plus vieilles cartouches NES, et le sacrifice de ladite cartouche est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme un juste prix Ă  payer puisque l'adaptateur en question comporte la puce correspondant au 10NES, ce qui signifie que n'importe quelle cartouche branchĂ©e dessus fonctionnera sur la NES utilisĂ©e.
  • La SNES comportait la mĂŞme puce de protection sur les consoles de toutes les rĂ©gions ; empĂŞcher un flot de mauvais titres n'impliquait donc pas de zoner la console. MalgrĂ© cela, la SNES amĂ©ricaine comporte deux dĂ©trompeurs empĂŞchant l'insertion d'un jeu Super Famicom japonais dans celle-ci (une mĂ©thode plus tard rĂ©utilisĂ©e pour le Nintendo 64). Cela peut ĂŞtre arrangĂ© Ă  l'aide d'un paire de pinces (au dĂ©triment de la garantie), mais essayer d'insĂ©rer un jeu PAL dans une console NTSC et vice-versa posera malgrĂ© tout problème, de nombreux jeux dĂ©tectant une incohĂ©rence de vitesse et affichant un message indiquant que le jeu insĂ©rĂ© n'est pas de la bonne rĂ©gion, du fait que les jeux PAL tournent Ă  une vitesse plus lente que leurs homologues NTSC. Une mĂ©thode rĂ©pandue de contrevenir Ă  cela est d'utiliser une cartouche destinĂ©e Ă  la triche, par exemple une Game Genie ou une Action Replay Pro, qui peuvent faire office de passerelle en plaçant la cartouche de rĂ©gion diffĂ©rente sur la cartouche de triche (qui peut par la mĂŞme occasion ĂŞtre utilisĂ©e pour ignorer la dĂ©tection de la diffĂ©rence de vitesse) ; une mĂ©thode moins rĂ©pandue est d'utiliser un adaptateur universel, soit essentiellement un cartouche comportant deux ports cartouche. Les deux mĂ©thodes restent limitĂ©es : les jeux qui comportent leur propre co-processeur persisteront Ă  ne pas fonctionner, et les jeux faisant un usage prĂ©cis du minutage de la console (i.e. la musique d'introduction de Tales Of Phantasia) seront sujets Ă  des dysfonctionnements.
  • La Mega Drive dispose d'un système de zonage Ă©trange. Dans le but de limiter les coĂ»ts, la console fut conçue de façon Ă  ce qu'en changer la rĂ©gion soit aussi simple que de re-souder quelques cavaliers sur la carte mère afin de choisir la frĂ©quence et la langue de la console. Une fois cela fait, il est parfaitement possible de choisir la rĂ©gion de la console (bien qu'il soit nĂ©cessaire de bidouiller les cartouches japonaises pour qu'elles puissent rentrer dans les consoles des autres rĂ©gions et vice-versa). Des constructeurs chinois ont Ă©galement crĂ©Ă© un certain nombre d'adaptateurs Ă  brancher entre la console et la cartouche. Les premiers jeux sortis ne vĂ©rifiaient mĂŞme pas la rĂ©gion de la console ; certains s'en servaient mĂŞme pour dĂ©terminer la langue du jeu.
  • Les premières consoles portables n'Ă©taient gĂ©nĂ©ralement pas zonĂ©es, d'une part parce qu'elles ne faisaient pas usage d'un tĂ©lĂ©viseur, et d'autre part parce que pouvant ĂŞtre facilement emportĂ©es dans d'autres pays, il serait logique de pouvoir jouer aux jeux que l'on pourrait y trouver. Cependant, certaines consoles portables plus rĂ©centes font effectivement usage de zonage :
    • La Nintendo DSi est zonĂ©e, mais uniquement en ce qui concerne les fonctionnalitĂ©s spĂ©cifiques Ă  la console, telles que le jeu en ligne ; seuls les jeux tĂ©lĂ©chargeables sont zonĂ©s.
    • La Nintendo 3 DS est zonĂ©e, que ce soit pour les cartouches et les jeux tĂ©lĂ©chargeables. Nintendo a prĂ©tendument inclus une liste blanche dans chaque console, contenant une liste de jeux valides ; les jeux absents de cette liste ne fonctionneront pas. Cela expliquerait pourquoi la 3DS reçoit rĂ©gulièrement des mises Ă  jour bien qu'il n'y ait ni nouvelles fonctionnalitĂ©s, ni corrections de bugs, ainsi que pourquoi les cartouches DS nĂ©cessitaient une validation via Internet avant qu'une liste sĂ©parĂ©e soit ajoutĂ©e pour les jeux DS.
    • La Play Station Portable comporte un zonage des films UMD, comme pour les DVD, et permet Ă©galement le zonage des jeux ; par exemple, EA a zonĂ© les exemplaires de BattleZone vendues en Asie afin qu'elles ne puissent fonctionner que sur les PSP asiatiques, probablement parce que ledit jeu y est vendu bien moins cher. Sony utilise Ă©galement le zonage pour limiter certaines fonctionnalitĂ©s et applications ; les PSP asiatiques ne dĂ©tectent ni ne peuvent lancer l'application de lecture de BD, et seules les PSP japonaises et britanniques peuvent utiliser l'application permettant de visualiser le contenu enregistrĂ© par le syntoniseur USB de la PS3 (qui ne fut vendu qu'au Japon et au Royaume-Uni).
  • Étrangement, seuls deux jeux Play Station 3 sont zonĂ©s. L'un est Persona 4 Arena, ce qui causa beaucoup d'animositĂ© envers Atlus. Selon la firme, cette dĂ©cision visait Ă  dissuader les joueurs japonais et europĂ©ens d'importer la version amĂ©ricaine moins chère. Cela a d'ores et dĂ©jĂ  irritĂ© les joueurs europĂ©ensnote  qui se sentaient victime d'une hausse de prix injuste, mais les choses n'ont fait qu'empirer lorsque la sortie europĂ©enne fut sĂ©vèrement retardĂ©e, la date prĂ©vue ayant Ă©tĂ© retirĂ©e sans aucune nouvelle date annoncĂ©e avant dĂ©but 2013 ; la dĂ©cision fut si mal accueillie (les joueurs europĂ©ens annulant leurs prĂ©commandes et menaçant de boycotter le jeu) que Atlus n'osa pas rĂ©itĂ©rer la chose. L'autre est JoySound Dive, un jeu du PSN japonais, qui ne fonctionne non seulement pas sur une PS3 non-japonaise, mais ne fonctionne pas non plus sur une PS3 japonaise qu'il dĂ©tecte ne pas se trouver au Japon ; la raison est certainement liĂ©e au fait qu'il s'agit d'un jeu de karaoke, et que la JASRAC ("SociĂ©tĂ© Japonaise des Droits des Auteurs, des Compositeurs et des Éditeurs") risquerait de se plaindre au sujet des droits de reproduction des musiques utilisĂ©es, bien qu'une rĂ©Ă©dition du jeu sur PS3 et PS4 soit dĂ©zonĂ©e. Certains autres jeux, (comme Mobile Suit Gundam Extreme vs. Full Boost et Army Of Two) sont dĂ©zonĂ©s, mais zonent leur mode en ligne, apparemment pour Ă©viter un sĂ©vère dĂ©sĂ©quilibre entre les diffĂ©rentes rĂ©gions.
  • La Huitième GĂ©nĂ©ration des Consoles de Jeux VidĂ©o semble marquer la fin du zonage des consoles de jeu vidĂ©o. Sony furent tellement critiquĂ© pour les deux jeux zonĂ©s de la PS3 qu'il s'engagèrent Ă  ce que la Play Station 4 soit intĂ©gralement dĂ©zonĂ©e. Microsoft comptaient Ă  l'origine zoner la Xbox One pour la limiter Ă  21 pays, mais s'abstinrent au vu des protestations des joueurs. Nintendo, toujours inquiets au sujet des poubelliciels, maintinrent le zonage sur la Wii U, mais l'abandonnèrent pour la Nintendo Switch, en faisant la première console de salon dĂ©zonĂ©e de la firme. Bien que le zonage demeure une option pour les dĂ©veloppeurs, très peu tiennent encore Ă  s'en encombrer.

    Standards de Codage 
Comme mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, une façon de mettre en place un zonage (qu'on le veuille ou non) est de passer par les standards de codage — autrement dit, la façon dont une tĂ©lĂ©vision convertit les signaux en image Ă  l'Ă©cran. Ceux-ci affectent les VHS, les DVD, les jeux vidĂ©o, bref, tout ce qui fait usage d'un tĂ©lĂ©viseur. Si votre film ou jeu emploie un standard de codage diffĂ©rent de celui de votre tĂ©lĂ©viseur, il ne fonctionnera pas.

Les standards de télévision analogique sont le PAL, le NTSC, et le SECAM. De manière générale, le NTSC était utilisé en Amérique (excepté au Brésil, en Argentine, en Uruguay, et au Paraguay), au Japon, en Corée, à Taïwan, en Birmanie, et au Philippines. Le SECAM était utilisé en France, en ex-URSS, en Afrique francophone, et dans les DOM-TOM françaises. Le PAL était utilisé dans la majorité de l'Europe et de l'Asie, le reste de l'Afrique et de l'Amérique du Sud, l'Australie, et la Nouvelle-Zélande. La principale différence se situe dans les standards de codage de la couleur et dans la fréquence de rafraîchissement de l'image.

Viennent ensuite les normes de transmission, qui sont subdivisées de la norme A à la norme S, lesquelles déterminent la modulation de l'image et du son, ainsi que la fréquence de rafraîchissement : une télévision vendue en Chine, utilisant la norme PAL-D, produira du bruit blanc même en ayant une image claire si elle reçoit un signal PAL-B, qui est utilisé en Australie, du fait des différences techniques au niveau sonore définies par la norme de transmission. Dans certains cas, l'image est même inversée, ou défile à l'écran à cause des différentes fréquences de rafraîchissement employées par différentes normes de transmission. De plus, il est possible de mélanger les normes de transmission et le codage de la couleur, comme c'est notamment le cas au Brésil où le codage de couleur PAL est utilisé en conjonction avec la norme M, le signal noir et blanc normalement utilisé pour les diffusions NTSC, ce qui fait que les télévisions PAL étrangères ne peuvent pas fonctionner du tout, tandis que les télévisions NTSC d'Amérique du Nord ne peuvent recevoir qu'un signal noir et blanc.

Restent encore les bandes de fréquence, réparties entre le CCIR, typiquement utilisé par la plupart des pays utilisant le codage de couleurs PAL (à l'exception du Brésil, de l'Australie, et de la Chine), l'OIRT, typiquement utilisé par les pays utilisant le codage de couleurs SECAM (même si la Chine l'utilise avec un codage de couleurs PAL, bien qu'avec des normes de transmission D et K), et le NTSC, utilisé aux États-Unis (NTSC peut y désigner à la fois le codage des couleurs et les bandes de fréquences définissant les bandes VHF et UHF) et au Brésil (malgré le fait que le Brésil utilise un codage de couleurs PAL, puisque le Brésil utilise la norme M, plus adaptée à a bande de fréquence NTSC). Cependant, le Japon et l'Australie disposent de leurs propres bandes de fréquences qui diffèrent des autres pays NTSC et PAL. La France disposait également de sa propre bande tout en utilisant la norme E, mais l'a depuis abandonnée en faveur de l'OIRT. Aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines régions sont en désaccord sur les fréquences constituant une VHF et une UHF. Ainsi, le plus gros obstacle à l'utilisation d'une télévision japonaise aux États-Unis est que le canal 5 japonais (176Mhz) est à quatre mégahertz de différence du canal 7 étasunien (180Mhz), empêchant celle-ci d'afficher une image claire à moins d'être recalibrée par en technicien qualifié. Il s'agit entre autres de la raison pour laquelle il est si difficile de brancher une Famicom sur une télévision nord-américaine, du fait que ladite télévision doit disposer d'un câble syntoniseur supportant les fréquences NTSC CATV étendues pour être compatible avec la Famicom : le port RF de la Famicom émet un signal à une fréquence comprise dans l'intervalle VHF japonais, mais en dehors de l'intervalle VHF NTSC et comprise dans l'intervalle de la bande CATV NTSC étendue à la place.

Les choses ne sont cependant pas aussi dramatiques qu'elles en ont l'air. Puisque le PAL et le SECAM utilisent les mêmes normes de fréquence d'image, il est possible pour l'un des standards de diffuser une vidéo de l'autre, mais uniquement en noir et blanc, à cause des systèmes de codage de couleur différents ; du moins est-ce vrai la plupart du temps : la plupart des magnétoscopes PAL seraient bien en mal de lire une VHS brésilienne, puisque le pays utilise un codage de couleur PAL en conjonction avec la norme M, la norme de transmission typiquement utilisée par le NTSC ailleurs. À l'inverse, les magnétoscopes nord-américains peuvent lire les cassettes PAL en noir et blanc, à la condition qu'elles soient d'origine brésilienne, puisque les magnétoscopes brésiliens lisent celles-ci à une fréquence NTSC bien que le codage de la couleur soit en PAL. Certains magnétoscopes européens parmi les plus récents peuvent même être ajustés pour lire des cassettes au format NTSC. En Asie sont également disponibles de nombreux magnétoscopes et téléviseurs multi-formats, du fait des très nombreuses normes changeant d'un pays à l'autre.

Les consoles de jeu comportent un système de zonage basé sur ce système, avec des standards tels que PAL (Europe, Australie, Nouvelle-Zélande, et Afrique du Sud), NTSC-U/C (Amérique), NTSC-J (Japon, majorité de l'Asie), NTSC-K (Corée), et NTSC-C (Chine), qui n'ont rien à voir avec les normes de transmission décrites plus haut. Dans l'ensemble, il n'y a pas de différence majeure au niveau de la façon dont elles affichent le jeu à l'écran.

Ă€ l'ère du numĂ©rique, les normes analogiques ne sont plus nĂ©cessaires, mais cela n'a menĂ© qu'Ă  une nouvelle classification. Il existe actuellement quatre normes de diffusion numĂ©rique : ISDB, utilisĂ©e par la majoritĂ© de l'AmĂ©rique latine, le Japon, les Philippines, le Sri Lanka, et le Botsawnac, ATSC, utilisĂ©e par l'AmĂ©rique du Nord et la CorĂ©e du Sud, DVB, utilisĂ©e par l'Europe, la majoritĂ© de l'Afrique, le reste de l'Asie, et plusieurs pays d'AmĂ©rique du Sud, et DMB, utilisĂ©e en Chine (ainsi que par les rĂ©cepteurs en CorĂ©e du Sud, bien qu'il s'agisse techniquement d'un version diffĂ©rente, incompatible avec la version chinoise). Pour ne rien arranger, il existe deux versions du DVB, et la syntoniseurs conçus pour la seconde version, sont rĂ©trocompatibles avec la première, mais pas inversement, ce qui est problèmes pour les premiers adeptes de pays comme la Malaisie ou Singapour, qui sont des pays ayant commencĂ© avec la première version du DVB mais ayant fini par migrer vers la seconde version. En plus de cela, les multiples versions d'ISDB implĂ©mentĂ©es en AmĂ©rique du Sud et aux Philippines ne sont apparemment pas compatibles les unes avec les autres, et encore moins avec la variante japonaise d'originenote , bien que les Philippines, le Japon et l'AmĂ©rique du Sud aient plus tard conclu un accord visant Ă  standardiser la version d'ISDB utilisĂ©e dans leurs pays ; la nouvelle version d'ISDB dĂ©ployĂ©e par le Botswana, le Sri Lanka, les Philippines et l'AmĂ©rique du Sud se nomme le ISDB-Tb, et ne diffère de la variante japonaise originale qu'en termes de frĂ©quence de rĂ©ception (l'intervalles de frĂ©quences VHF/UHF du Japon lui est historiquement spĂ©cifique). Il est extrĂŞmement difficile pour un pays de changer de normes, comme peut en tĂ©moigner la ThaĂŻlande, qui a troquĂ© le NTSC contre le PAL en 1989. Pour couronner le tout, les images HD peuvent ĂŞtre diffusĂ©es Ă  24, 25, ou 30 images par secondes, et de nombreuses tĂ©lĂ©visions amĂ©ricaines refusent de reconnaĂ®tre un flux de 25 images par secondes.

    TĂ©lĂ©phones Portables 
Les téléphones portables sont particuliers, dans le sens où ils tendaient à être zonés selon la gamme de fréquence (avant que les portables modernes ne deviennent des téléphones multi-bandes internationaux, et là encore beaucoup des portables bas de gamme et même quelques portables haut de gamme ne supportaient que les bandes de la région dans laquelle ils étaient vendus). Un téléphone d'une région n'était pas compatible avec le réseau cellulaire d'une autre. Cela s'additionne au verrouillage SIM, qui fait qu'un téléphone ne peut fonctionner qu'avec la carte SIM du fournisseur du réseau qu'il utilise (ce qui, dans certains pays, est illégal).
  • Durant l'ère 2G, s'opposaient gĂ©nĂ©ralement les gammes internationales 900MHz/1.8GHz et les gammes amĂ©ricaines 850MHz/1.9GHz. Les tĂ©lĂ©phones 2G tri-bandes pouvaient fonctionner avec tous les opĂ©rateurs de leur rĂ©gion d'origine et certains opĂ©rateur Ă©trangers, et les tĂ©lĂ©phones quadri-bandes permettaient d'utiliser les rĂ©seaux de toutes les rĂ©gions.
  • Durant l'ère 3G, les choses se sont compliquĂ©es. La majoritĂ© des pays utilisaient les gammes 900MHz/2.1GHZ, les États-Unis utilisaient les gammes 850MHz/1.7GHz/1.9GHz, et le Japon, la CorĂ©e, et l'Australie avaient leur propre gamme 800MHz (mais uniquement pour es lieux très isolĂ©s, tels que la brousse australienne). Les tĂ©lĂ©phones 3G penta-bandes pouvaient fonctionner n'importe oĂą Ă  l'exception de ces zones isolĂ©es, et les tĂ©lĂ©phones hexa-bandes pouvaient fonctionner partout.
  • Durant l'ère 4G, il existe dĂ©sormais au moins neuf gammes de frĂ©quence : la majoritĂ© des pays utilisent les gammes 800MHz/1.8GHz/2.6GHz, les États-Unis utilisent les gammes 700MHz/1.7GHz/1.9GHz, et certains pays en dĂ©veloppement utilisent les gammes 850MHz/900MHz/2.1GHznote . S'ajoutent Ă  cela les frĂ©quences de TDD, soit 2.3, 2.5 et 3.5 GHz. Ă€ l'heure actuelle, il n'existe aucun tĂ©lĂ©phone capable de supporter l'intĂ©gralitĂ© de ces gammes, mais plusieurs peuvent supporter toutes celles hors-TDD.
  • Samsung zone ses tĂ©lĂ©phones de façon Ă  ce qu'ils ne puissent ĂŞtre utilisĂ©s que dans le pays oĂą ceux-ci sont vendus, mĂŞme si le tĂ©lĂ©phone n'est pas soumis Ă  un verrouillage SIM en soi. Cela signifie qu'un Galaxy S5 achetĂ© en Malaisie ne peut pas utiliser une carte SIM singapourienne Ă  Singapour, quand bien mĂŞme il est possible d'intervertir les cartes SIM de n'importe quel fournisseur malaisien.

    Alimentation Électrique 
La forme la plus primitive de zonage, divisant l'alimentation entre les normes internationale (220v-240v) et américaine (100v-120v). Une division supplémentaire s'opère entre les courants alternatifs de 50Hz et 60Hz, le Japon utilisant à la fois le 50Hz et le 60Hz (le premier dans l'Est et le second dans l'Ouest), bien que le voltage soit normalisé à 100v. Le reste du monde est plus simple : la norme internationale (l'Europe, la majorité de l'Asie, l'Afrique, et l'Océanie) est un courant normalisé à 100v et alternant à 50Hz, tandis que la norme américaine (les Amériques, et les régions d'Asie précédemment occupées par les États-Unis) est un courant normalisé à 110v et alternant à 60Hz. À moins qu'un appareil ait été prévu pour les quatre voltages et les deux fréquences, brancher un appareil sur un courant pour lequel il n'est pas prévu sans adaptateur approprié a de fâcheuses conséquences, en particulier dans le cas d'un appareil américain branché sur un courant international, où lesdites conséquences sont un bruit sourd, de la fumée, et dans les cas les plus extrêmes, la combustion de l'appareil.

Pour beaucoup d'appareils comportant un bloc d'alimentation ou un transformateur, la solution serait de se procurer un bloc d'alimentation prévu pour l'équivalent régional de l'appareil, et de l'utiliser avec l'appareil d'origine. Cependant, pour les appareils se branchant directement sur le secteur, un adaptateur est souvent requis. Certains appareils comme les alimentations pour ordinateur fixe et les radiocassettes-CD disposent parfois d'un interrupteur de sélection de voltage, généralement à un endroit discret comme à l'arrière ou à l'intérieur dudit appareil.

Ce problème est souvent moins prévalent sur des blocs d'alimentation destinés à des appareils protables tels que les ordinateurs, les téléphones, et les caméras, du fait qu'ils ont pour but de pouvoir être utilsiés n'importe où dans le monde, et ont donc besoin de pouvoir être chargés via n'importe quelle prise murale peu importe les standards d'alimentation du pays en question.

    Les Internets 
Les Internets sont devenus le nouveau terrain de jeu des zonages en tout genre. Les firmes mettent en ligne du contenu sur Internet, mais limitent l'accès à ou le visionnage de celui-ci à certaines régions, via un contrôle de l'adresse IP. Certains services, comme YouTube, permettent même à leurs utilisateurs de mettre en ligne leurs propres vidéos et de limiter géographiquement l'accès à celles-ci.
  • Les fournisseurs de contenu en ligne zonent parfois leur contenu :
    • Le BBC iPlayer est l'un des exemples les plus prĂ©coces et les plus notables. Cela est dĂ» au fait que la BBC est financĂ©e par une redevance tĂ©lĂ©visuelle Ă  laquelle sont soumis tous les foyers du Royaume-Uni, ce qui y rend le visionnage de la chaĂ®ne gratuit. Cependant, il est donc impossible de visionner ses programmes dans d'autres pays, puisque les habitants de ceux-ci ne payent pas pour la chaĂ®ne. Au sein du Royaume-Uni cependant, il est possible de ne pas payer la redevance dans le cas ou le foyer n'est pas Ă©quipĂ© d'un tĂ©lĂ©viseur, mais il reste possible d'utiliser le BBC iPlayer, puisque la BBC n'a aucun moyen de vĂ©rifier si une personne paye ou non la redevance, en faisant une alternative très attrayante au paiement de la redevance ; cette pratique est devenue si problĂ©matique que la BBC envisage d'intĂ©gralement lever les restrictions du BBC iPlayer. Cela dit, il est arrivĂ© que la branche britannique de la BBC mette en ligne un contenu, pour que celui-ci soit ensuite bloquĂ© par BBC Studios, la branche internationale, pour des raisons de copyright.
      • BBC Studios a rĂ©cemment lancĂ© une nouvelle version de BBC iPlayer en Asie, sous le nom de BBC Player. En contrepartie, celui-ci n'est disponible que pour les abonnĂ©s d'un certain fournisseur singapourien et malaisien respectivement. Les personnes en dehors de ces pays, ou mĂŞme habitants ces pays mais Ă©tant abonnĂ©s Ă  un fournisseur diffĂ©rent, n'ont pas accès Ă  ce service.
    • Le ABC iView est similairement bloquĂ© pour les personnes en dehors de l'Australie, mais les programmes de la ABC sont gratuits par principe ; il n'y a pas de redevance tĂ©lĂ©visuelle en Australie comme il y en a au Royaume-Uni. Cela est selon la ABC dĂ» Ă  des problèmes de droits (i.e. les coĂ»ts permettant d'obtenir les droits de diffusion des programmes en dehors de l'Australie son trop Ă©levĂ©s), mais cela s'applique mĂŞme pour les programmes produits par la chaĂ®ne, ce qui est particulièrement incomprĂ©hensible. Il s'avère que la chaĂ®ne a changĂ© de politique, et ne dĂ©sire plus offrir ses programmes gratuitement aux personnes n'habitant pas en Australie ; celles-ci doivent dĂ©sormais passer par une chaĂ®ne payante appelĂ©e Australia Plus TV, et tant pis pour elles si leur fournisseur ne propose pas ladite chaĂ®ne. De plus, la ABC a commencĂ© Ă  s'engager des des co-productions internationales pour rĂ©duire ses coĂ»ts, ce qui a eu pour effet secondaire d'embrouiller la question de la propriĂ©tĂ© intellectuelle au point qu'il lui est impossible de proposer ces programmes gratuitement si l'autre producteur dĂ©cide de les vendre.
    • Hulu est la hantise des spectateurs situĂ©s en dehors des États-Unis et du Japon. Contrairement Ă  Netflix et Amazon Prime Video, Hulu n'a pas fait le moindre effort pour s'exporter Ă  l'international, uniquement des promesses vides ; l'arrivĂ©e de la plate-forme au Japon n'a Ă©tĂ© possible que grâce Ă  un partenariat avec Nippon TV, c'est-Ă -dire que Nippon TV a dĂ» inviter Hulu sur le marchĂ©, et s'est occupĂ© de la mise en place du système.
    • Bien que Netflix soit disponible Ă  l'international, toutes les sĂ©ries ne sont pas disponibles dans toutes les rĂ©gions. Cela arrive souvent dans le pays d'origine d'une sĂ©rie, qui peut y ĂŞtre soumise Ă  une clause d'exclusivitĂ© auprès d'un autre fournisseur, mais peut ĂŞtre vue dans le reste du monde sur Netflix. Cela n'arrive gĂ©nĂ©ralement pas aux exclusivitĂ©s Netflix, mais cela arrive nĂ©anmoins ; les saisons Netflix de Arrested Development sont par exemple indisponibles en Asie.
    • Amazon Prime Video est disponible dans plus de 200 pays, parmi lesquels la plupart n'ont accès qu'Ă  un peu plus d'une centaine de titres ; seuls ceux avec leur propre domaine Amazon ont accès Ă  un catalogue Ă  peu près complet. Cela s'explique par le fait qu'ils soient la principal cible du service Ă  l'heure actuelle ; tous les autres pays passent par un site diffĂ©rent, lequel est dans les faits un service distinct (et infĂ©rieur) qui ne sert apparemment que de bouche-trou pendant que Amazon essaye de rattraper Netflix en termes d'extension globale (et prennent tout leur temps pour le faire).
  • Le zonage affecte parfois Ă©galement les jeux en ligne :
    • De nombreux MMORPG empĂŞchent le joueur de lancer le jeu s'ils dĂ©tectent que celui-ci est connectĂ© Ă  Internet en dehors d'une certaine rĂ©gion. Parfois, l'objectif est de s'assurer que les joueurs soient associĂ©s Ă  d'autres joueurs similaires. D'autres fois, il s'agit de se plier aux lois locales ; en CorĂ©e, par exemple, les MMO se doivent de vĂ©rifier l'identitĂ© de chaque utilisateur, et le font gĂ©nĂ©ralement en demandant de fournir un numĂ©ro d'enregistrement national corĂ©en et une copie d'une carte d'identitĂ© corĂ©enne, deux choses que les joueurs Ă©trangers ne pourraient fournir.
    • Le programme e-Amusement de Konami, utilisĂ© pour certains jeux d'arcade de la firme, nĂ©cessite de se connecter au rĂ©seau e-Amusement pour que le jeu fonctionne. Ce service n'est disponible qu'au Japon, dans quelques pays d'Asie, et aux États-Unis (grâce Ă  la prĂ©sence de la chaĂ®ne de salles d'arcade japonaise Round 1) ; les jeux en question sont donc inaccessibles en dehors de ces pays. Malheureusement pour Konami, cela a menĂ© Ă  la prolifĂ©ration de contrefaçons mĂ©diocres en dehors de ces pays, et certains adeptes de l'import ont dĂ©couvert que Konami a bel et bien sorti des versions de ces jeux ne nĂ©cessitant pas de se connecter au rĂ©seau e-Amusement pour le marchĂ© chinois.
    • Acheter Team Fortress 2 depuis une adresse IP allemande verrouille le jeu de façon permanente dans un mode spĂ©cial, oĂą l'abondance de sang et de membres arrachĂ©s sont remplacĂ©s par des objets tels que des morceaux de gâteau et des bonbons.
  • Les boutiques en ligne pratiquent souvent une certaine forme de zonage, gĂ©nĂ©ralement en n'acceptant que les cartes bancaires de leur pays d'origine. Cela est particulièrement Ă©nervant lorsqu'elles permettent aux acheteurs de parcourir l'entièretĂ© du catalogue, pour ensuite leur dire qu'ils ne peuvent pas acheter de produits autres que ceux disponibles dans leur rĂ©gion.
    • Amazon zone sa boutique MP3 en empĂŞchant l'achat de quoique ce soit Ă  moins que l'adresse IP de l'acheteur ne provienne d'un fournisseur du mĂŞme pays que ladite boutique. Sa boutique d'applications Ă©tait Ă©galement initialement restreinte Ă  quelques pays seulement ; plus tard, son accès fut Ă©tendu aux pays dans lesquels les tablettes Kindle sont vendues.
    • La boutique d'applications d'Apple est assez incongrument sĂ©grĂ©guĂ© par rĂ©gion. Certaines applications peuvent ne pas ĂŞtre disponibles dans un pays, mĂŞme si d'autres applications du mĂŞme dĂ©veloppeur le sont. Ce système est suffisamment Ă©trange pour qu'il existe un formulaire permettant de demander Ă  Apple de rendre l'application disponible (bien que la dĂ©cision finale revienne au dĂ©veloppeur). Apple prĂ©fère de toute façon protĂ©ger son contenu par le biais d'une Gestion des Droits NumĂ©riques.
    • La plupart des Jeux Android ne sont pas zonĂ©s, mais certains ne peuvent ĂŞtre tĂ©lĂ©chargĂ©s depuis le Play Store dans certaines rĂ©gions. Cette limitation peut cependant ĂŞtre contournĂ©e ; il est aisĂ© de rĂ©cupĂ©rer un jeu depuis un autre tĂ©lĂ©phone puisque les fichier APK ne sot pas cryptĂ©s, mais il est impossible de les mettre Ă  jour, et certains jeux disposent de toute façon de leur propre Gestion des Droits faisant usage de l'extension APK, qui offre plusieurs mĂ©thodes de zonage (dont la localisation GPS, le MNC du fournisseur, ou une simple restriction sur l'adresse IP).


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Alternative Title(s): Region Coding

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